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Etudes théoriques avec des étudiants

Tout seul on va vite, à plusieurs on va plus loin dit-on.

En novembre dernier, nous avons été contacté par 0.6 Planet, une asso qui milite pour un usage raisonné de nos ressources, pour encadrer un travail de plusieurs mois que des étudiants en école d'ingénieur avait à produire. La thématique était: "Low-tech - logistique en mobilité douce". Le vélo-cargo est assez rapidement apparu dans les esprits et les différentes pistes envisagées étaient : * l'étude et la conception d'un cadre en bambou * étude des piles à hydrogène pour l'assistance électronique

Nous avons fait des choix pour la conception de la charrette qui peuvent tout à fait être remis en question. Et avoir un regard extérieur sur ceux-ci est toujours bienvenu. Les étudiants en question étant dans une école d'électronique, nous leur avons proposé de travailler sur la partie assistance électrique qui englobe: * Le stockage de l'énergie * Le moteur * Le contrôleur de moteur * La partie asservissement de l'assistance * Les capteurs d'information (capteur de force, vitesse de rotation)

Qu'est-ce qui fait d'une solution technologique, une solution low-tech? Qu'est-ce que le low-tech? Doit-on dire "basse-technologie" ou low-tech? Ou technologie frugale? Qu'importe le mot, la signification derrière est la même: la juste mesure. Doit-on dépendre d'un contrôleur non produit localement? Et le moteur, il a été bobiné où? Et ton capteur, peux-tu le réparer ou le remplacer dans le marais poitevin? Ou alors fait-on le pari de dispositifs industriels robustes? Actuellement, la charrette fonctionne avec un contrôleur du commerce, un capteur de force, un micro-contrôleur et un moteur fait en Chine. Si la solution est techniquement satisfaisante, comment pourrions-nous la modifier pour la rendre plus résiliente? L'approvisionnement en pièces détachées de vélo a été tendu ces derniers mois. Mais depuis le début de l'aventure, nous imaginons, entrapercevons ce que pourrait être, ce que nous voudrions que soit la Charrette. Et parmi ces rêves il y a: * Motoriser la remorque avec un alternateur de voiture modifié * Utiliser des contrôleurs de moteur déclassés, fruit de l'obsolescence des trottinettes et autres vélos libre-service qui inondent les rues de nos villes * Fabriquer nos capteurs pour déterminer l'état de la remorque par rapport au vélo * Faire une caravane de charrettes et partir l'été avec les copains

Et c'est là qu'interviennent Julie, Mathilde et Samuel!

Vous trouverez le compte-rendu de leur travail Ici.

Merci à eux pour ces quelques mois, ça nous donne des idées sur de futurs essais.

A bientôt pour de nouvelles élucubrations!